Chaque thérapie est différente et propre à chacun. Lorsque vous entrez en thérapie, c’est un moment qui vous appartient où vous êtes focalisé sur vous et vos besoins, vos envies. C’est une démarche qui peut effrayer mais qu’il est important de voir comme une ouverture sur vous même, un pas vers votre mieux être. Pour vous aider dans cette étape importante, de votre vie, voici un exemple de déroulé de thérapie. Attention à bien noter que chaque praticien aura sa propre approche et ses propres mots. A vous ensuite de définir si cela vous convient ou non et de choisir de continuer avec ce praticien ou d’en changer.
Première séance
Le thérapeute prendra le temps de cette première étape pour vous rencontrer, vous, vraiment. Il vous exposera son fonctionnement (durée d’une séance, déroulé des séances, sa vision de la thérapie, tarifs, prise en charge mutuelle…) et s’intéressera au pourquoi de votre présence. A vous de n’omettre aucun détail quant à votre demande afin que le praticien puisse l’analyser rapidement et vous proposer la meilleure approche selon ce qui, d’après lui, vous conviendrait le mieux. En fonction de cela, il vous proposera un ou plusieurs protocoles, selon ses spécialités. Ces protocoles diffèreront en fonction du type de thérapie choisie (brève ou analyse), selon le praticien lui même et selon votre besoin. Il est également possible, selon votre cas, que le thérapeute vous propose un accompagnement complémentaire avec un autre praticien afin de vous apporter une approche plus globale ou médicamenteuse dans le cas, par exemple, d’une dépression. A vous ensuite de décider si cela vous convient ou non, ou à quel degré.
Enfin, certains thérapeutes pratiquent la psychothérapie dite « intégrative ». Cela signifie qu’au sein même de leur pratique, ils intègrent différentes formes de thérapies afin de pouvoir s’adapter au maximum aux patients. Il sera alors possible dans ce cas qu’il vous propose de pratiquer l’analyse sur une partie de la séance et de faire des exercices de thérapie brève sur la dernière partie de la séance.
Séances suivantes
Le nombre de séances peut être défini dès le début si vous faites une thérapie brève (6 à 12 séances). Dans le cas d’une analyse, il est impossible de déterminer un nombre précis de séances car cela va dépendre de chacun. Il est possible que la thérapie dure quelques mois, soit interrompue puis reprenne quelques années plus tard. Elle peut également durer une vie entière de façon régulière. Cela dépend du traitement dont vous avez besoin et de votre capacité à faire évoluer votre problématique. Les séances peuvent être hebdomadaires, bi mensuelles ou mensuelles. Il est déconseillé d’espacer les séances de plus d’un mois (sauf période exceptionnelle) afin de permettre un travail régulier et efficace.
Il est important de garder à l’esprit qu’un travail thérapeutique implique de grands changements émotionnels. Ne soyez donc pas surpris si vos émotions négatives prennent parfois le dessus. Vous devez les laisser vous traverser pour les évacuer et évoluer vers votre mieux être, vous retrouver, vous recentrer.
Rassurez vous, il y aura aussi des phases d’accalmie où vous aurez la sensation d’aller mieux, d’avoir plus de sérénité. Vous observerez d’ailleurs probablement des changements dans votre quotidien qui se feront naturellement. Vous serez plus à l’écoute de vos besoins. Profitez de ce moment pour vous recentrer, focaliser sur le positif.
Fin de thérapie
Comme expliqué plus haut, cela dépendra du protocole appliqué. En thérapie brève, le nombre de séances est à priori déterminé en début de thérapie. Le praticien échangera donc avec vous le moment venu.
En analyse, la « fin » n’existe pas vraiment et dépend en grande partie de vous même. Abordez le sujet avec votre thérapeute et exprimez votre besoin, envie de stopper la thérapie. N’ayez pas peur de lâcher la main de votre thérapeute, comme un enfant lâche la main de sa mère pour marcher seul. Il retourne vers sa mère si besoin, il en va de même pour vous. Ce n’est souvent qu’un aurevoir.
Une thérapie qui fonctionne est une thérapie qui n’a plus lieu d’être…
